Le syndrome de Claude Bernard-Horner (SCBH) chez le chien et le chat est une affection neurologique résultant d’une lésion du système nerveux sympathique oculaire. Voici une synthèse des informations disponibles sur ce syndrome, basée sur plusieurs sources bibliographiques.
Anatomie et Physiopathologie
Le SCBH est causé par une interruption de la voie sympathique innervant l’œil. Cette voie comprend trois neurones :
- Neurone central : Origine dans l’hypothalamus, descend dans la moelle épinière.
- Neurone pré-ganglionnaire : Sort de la moelle épinière et se dirige vers le ganglion cervical supérieur.
- Neurone post-ganglionnaire : Du ganglion cervical supérieur à l’œil.
Signes Cliniques
Les signes cliniques typiques incluent :
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- Ptose palpébrale : Chute de la paupière supérieure.
- Procidence de la membrane nictitante : Apparition de la membrane nictitante (ou 3ème paupière)
- Énophtalmie : Enfoncement de l’œil dans l’orbite.
- Myosis : Constriction de la pupille
Diagnostic
Le diagnostic du SCBH repose sur l’observation des signes cliniques et peut être confirmé par des tests pharmacologiques utilisant des agents sympathomimétiques. Un examen ophtalmologique et neurologique complet est essentiel pour identifier la localisation de la lésion.Des examens d’imagerie sont souvent recommandés pour explorer tout ou partie du nerf. Ils incluent un examen de radiographie du thorax et de la région cervicale et un examen d’imagerie du crâne tel que le scanner ou l’IRM.
Causes
Les causes du SCBH peuvent être variées :
- Traumatique : Blessures au cou ou à la tête.
- Idiopathique : Cause inconnue, chez les chiens, il est souvent observé chez les labradors et golden retrievers
- Néoplasique : Tumeurs affectant la voie sympathique.
- Inflammatoire : Infections ou inflammations locales
Traitement
Le traitement du SCBH dépend de la cause sous-jacente. Dans les cas idiopathiques, le syndrome peut parfois se résoudre spontanément. Pour les autres causes, le traitement de la condition primaire est nécessaire
Pronostic
Le pronostic varie en fonction de la cause et de la rapidité du traitement. Les cas idiopathiques ont généralement un bon pronostic, tandis que les cas secondaires à des tumeurs ou des traumatismes peuvent avoir un pronostic plus réservé.
